Départ à 09.30 h de La Seyne. Arrivée à 18.00 h à St Cannat.
Distance parcourue : 102 km. Météo : Temps très chaud.
Le départ de La Seyne s'effectue sous les bravos du « fan club » (voisins et famille). Première étape de mise en condition, que je connais bien pour l'avoir faite 2 fois aller-retour durant mon entraînement. Le soleil brûle et à l'arrivée, les bras et le cou sont cuits à point.
Le « fan club » est de nouveau réuni pour m'acclamer lorsque j'arrive devant chez Chantal et Olivier. Il y a même Mémé venue spécialement de Prelles. Le soir, nous festoyons devant la finale de la coupe de France que Marseille perd devant Sochaux.
Topo de l'étape : Etape assez tranquille avec quelques montées assez sérieuses lorsqu'on tracte une remorque. Ce sont Le Castellet, le Col de l'Ange, après La Bouilladisse et avant Eguilles. Le reste n'est pas difficile. La circulation automobile est moins dense car les camions ne roulent pas.
Ville étape : St Cannat, 4600 habitants à 20 km d'Aix sur la RN7, viticulture.
Départements traversés : Var et Bouches du Rhône.
Départ à 09.00 h. de St Cannat. Arrivée à 18.00 h à Suze la Rousse.
Distance parcourue : 102 km. Météo : temps couvert mais agréable, vent favorable car venant du sud.
Nouveau départ avec acclamations du « fan club ». Après quelques km de route, je suis rejoint par Olivier et Christian qui vont m’accompagner jusqu’à L’Isle sur la Sorgue où nous sommes attendus chez Françoise et Pascal pour déjeuner. Nous arrivons vers midi et surprise, le « fan club » a suivi et la banderole est à nouveau déployée.
Après un copieux déjeuner, vers 14h00, je m’apprête à enfourcher ma monture quand arrive une journaliste de La Provence. Après un rapide interview et quelque photos, je quitte cette agréable compagnie vers 14h15. La journée se poursuit sur des routes agréables au milieu des vignobles des Côtes du Rhône. Vers 18h00, je décide de m’arrêter dans un camping au bord de la route.
Le soir, je déguste une pizza achetée à un fourgon car le seul restaurant de la ville est trop cher.
Topo de l’étape : Aucune difficulté durant cette étape avec des routes plates, une circulation fluide et un vent favorable.
Ville étape : Suze la Rousse, dans la Drôme, 1900 habitants, altitude 141 mètres, viticulture.
Départements traversés : Bouches du Rhône, Vaucluse et Drôme.
La pluie commence à tomber vers 5h00 du matin. Je plie donc ma tente toute mouillée. Les routes empruntées étant très fréquentées en particulier par des camions, je décide de prendre la RN7 qui est beaucoup plus large et bien que la circulation y soit intense, je me sens plus en sécurité. La pluie cesse vers 11h30 et alors que je pense être tranquille pour casser la croûte, se lève un vent violent très froid, de face et la pluie se met à tomber avec une violence inouïe. Je suis au village de Marsanne. Je décide quand même de poursuivre ma route vers Crest et j'attaque la montée d'un col. Je renonce aussitôt car je suis frigorifié. Je me réfugie dans un lavoir couvert où je passe ma polaire et je pique-nique bien à l'abri. Ainsi revigoré, je tente à nouveau l'ascension mais les éléments déchaînés (alerte orange dans tout le département) me font encore renoncer et je retourne à Marsanne où j'attends l'arrêt de la tempête dans un bistrot. Il est 15h30 quand je peux reprendre ma route. Sur les conseils des gens du village, je décide de passer par la D6 qui est plus large pour attaquer la rude montée sur Crest. Je continue ensuite sur Chabeuil et sur Monmeyan car je vois sur la route une publicité pour 2 gîtes dans ce village. J'ai parcouru 110 km mais malheureusement, un des gîte est fermé et l'autre est complet. La tenancière me propose un gîte à Etoile, chez une amie et m'indique la route. Je pense en être proche mais en réalité je me tape plus de 10 km en direction de Valence. Arrivé au village, dans le seul bar ouvert, la chambre d'hôte en question est inconnue. J'appelle donc Olivier qui me communique le numéro de téléphone de ses parents à Valence dont je suis distant de 12 km. Je les appelle pour me faire héberger et Max me donne rendez vous sur le parking d'un centre commercial.
J'y arrive vers 21h15 après avoir traversé la ville. Après un bon repas, j'apprécie la chaleur de la douche chaude et d'un bon lit.
Aujourd'hui le temps ne se prête guère au tourisme. Les vignes ont fait place à la belle campagne drômoise.
Ville étape : Valence, Drôme, 65000 habitants, Altitude 123 m, Sur la rive gauche du Rhône, plaque tournante entre les Alpes et le Massif Central.
Département traversé : Drôme.
Mardi 15 mai
Max m'emmène jusqu'à Romans pour m'éviter une traversée urbaine très fréquentée.
Départ à 10.00 h de Romans. Arrivée à 14.15 h à Beaurepaire.
Distance parcourue : 40 km. Météo : temps froid avec averses abondantes et vent de face assez fort.
La traversée de la Drôme dite « des collines » sur cette étape, a été très difficile, peut être à cause de la longue étape d'hier, mais surtout par les montées successives, les descentes étant avalées trop rapidement. Au sommet d'une belle montée, alors que je pique-nique sous un gros chêne, la grêle se met à tomber avec violence car elle perce le feuillage du chêne et je suis obligé de mettre mon casque pour me protéger. Je passe dans le département de l'Isère juste avant Beaurepaire. Comme j'ai toujours un vent violent de face, je décide de m'arrêter au camping de ce village pour me reposer. J'ai oublié mon fanion franco-norvégien chez Max et je vais m'en fabriquer un autre. Comme je ne trouve pas de drapeau, une banderole sur le côté de la remorque avec les lieux de départ et d'arrivée et le tour est joué.
Le soir dîner dans un petit resto très sympa, d'un très bon repas.
Mon matelas gonflable étant crevé, j'ai tenté une réparation avec une rustine.
Ville étape : Beaurepaire, Isère, 4000 habitants, important centre commercial de la région.
Mercredi 16 mai
Départ à 09h00 de Beaurepaire. Arrivée à 19h15 à Pont d'Ain
Distance parcourue : 124 km. météo : temps maussade le matin et pluvieux l'après-midi.
La matinée se passe sur des routes quasi-désertes. Je rencontre un randonneur à vélo qui est parti d'Alsace et va à Perpignan. Alors que je cherche ma route, à une bifurcation, pour aller vers St Jean de Bournay, un automobiliste s'arrête et discute un long moment avec moi, car il connait un peu la Norvège. Il m'indique la route et repart. Alors que je range mon matériel sur la remorque, il revient Pour m'indiquer une autre route plus agréable qu'il vient de croiser. Bien que le trajet soit rallongé de 10 km, je ne regrette pas ce choix, car cette route sans véhicules, traverse une forêt superbe.Dans l'après-midi, je chemine à travers les champs de blé et quelques vignes. En fin de journée, dans l'Ain, la terre doit être moins onéreuse, car les aires pour s'arrêter en bord de route, sont nombreuses, ce qui n'était pas le cas le long des terres cultivées en Isère et dans le Rhône.
Ce soir je suis au camping du Pont d'Ain, trois étoiles mais quelconque.Le village n'est pas super non plus et le seul restaurant est une pizzeria très moyenne. Je rentre au camping sous la pluie.
Topo de l'étape : sans difficulté particulière.
Incident mécanique : néant.
Ville étape : Pont d'Ain (Ain) 2400 habitants, altitude 245 mètres. Parcours de pêche à la mouche.
Départements traversés : Isère, Rhône et Ain.